J’ai déposé une proposition de loi pour pérenniser les haltes soins addictions (HSA)
Ces structures, aujourd’hui en expérimentation à Paris et Strasbourg, permettent à des personnes dépendantes d’accéder à un lieu sécurisé pour consommer leurs produits sous supervision médicale. On y trouve des soignants, des éducateurs, du matériel propre, de l’écoute, et surtout : une porte d’entrée vers les soins, la réduction des risques et parfois même la sortie de la dépendance.
Sans intervention du législateur, ces HSA disparaîtront fin 2025, avec l’échéance de leur cadre juridique expérimental.
Pourtant, les évaluations sont sans ambiguïté (Inserm, IGAS) :
✔️ Jusqu’à 69 % des overdoses évitées
✔️ Moins d’infections graves, de passages aux urgences, de contaminations au VIH et à l’hépatite C
✔️ Un accompagnement vers les soins pour des personnes en grande précarité
✔️ Plus de 11 millions d’euros d’économies en dix ans
✔️ Moins de consommation de rue, sans hausse de la délinquance
Et surtout, 80 % des Français soutiennent ces structures (IFOP pour la Fédération Addiction, 2021).
Ce texte est porté dans un esprit transpartisan, avec des collègues de plusieurs groupes parlementaires. Parce qu’une politique de santé publique efficace, humaine et fondée sur les faits devrait nous rassembler.
Quand une mesure fonctionne, sauve des vies et est soutenue par la population, il est de notre devoir de lui donner un avenir.